Pour Gilles Hempel, pas de doute, et la dernière étude du LISER l'a étayé scientifiquement: "Ce n'est pas mémé qui garde le terrain pour son petit-fils mais c'est une minorité de gens qui font du "land-banking" et qui retiennent très stratégiquement leur terrain constructible pour que les prix restent élevés. C'est un problème auquel il faut s'attaquer!"
Pour le directeur de la Fondation pour l'accès au logement à laquelle appartient l'Agence immobilière sociale (AIS), le principe est simple: "Les terrains constructibles doivent accueillir des constructions et les logement doivent être habités".
Mais au Luxembourg, sait-il trop bien, le droit de la propriété "est toujours un peu interprété comme un blanc-seing permettant de vivre sa cupidité sans limite au détriment des autres".
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